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(Avis) Just Dance 2023 Edition

Comme chaque année depuis un bon moment maintenant, Ubisoft propose une nouvelle version de Just Dance. Comme les épisodes précédant cette édition 2023, le principe reste le même : reproduire, autant que faire se peut, la chorégraphie effectuée à l’écran. L’essentiel étant de s’amuser, les personnes jouant sur Switch seront en terrain connu avec une reconnaissance des mouvements approximative. En revanche, côté Xbox, c’est la douche froide : exit Kinect, le jeu n’étant disponible que sur les Xbox Series S/X. Côté PlayStation, seule la PS5 a droit à ce Just Dance. C’est dommage de se priver d’un parc de consoles bien installé. Faute de caméra pour les consoles de Microsoft et Sony, c’est donc avec son smartphone en main que les chorégraphies devront se faire. Avec tout ce que cela peut impliquer comme accident pour son téléphone.

Si les épisodes se ressemblaient beaucoup ces derniers temps, cet opus a pour volonté de démarrer un tout nouveau cycle. Que ce soit dans l’interface ou les modes de jeu, l’ensemble est plus soigné qu’auparavant. Les différentes maps sont très bien réalisés et sont un vrai plaisir pour les yeux. Mention spéciale à Million Dollar Baby d’Ava Max, bluffante. La playlist justement, parlons-en. Elle ravira les aficionados de pop. Entre Physical de Dua Lipa, Toxic de Britney Spears ou Magic de Kylie Minogue, il y a peu de chance que les morceaux n’aient pas été au moins entendus une fois. La K-Pop est également bien représentée avec Dynamite de BTS ou Wannabe du groupe ITZY. Vous pouvez retrouver l’intégralité de la playlist en cliquant ici.

Just Dance 2023 Edition aurait pu être le même que ceux d’avant mais en mieux. Cependant, si des changements ont eu lieu concernant l’interface, cela s’est fait au détriment d’autres choses. En effet, exit le mode World Dance Floor, qui permettait d’affronter n’importe qui de par le monde sur différents morceaux. Le jeu propose désormais un mode entre amis mais est bien plus limité car six personnes au maximum peuvent jouer simultanément, contre plus d’une centaine pour l’ancien mode de jeu en ligne.

Mais le défaut essentiel de cette édition 2023 reste incontestablement le contenu additionnel qui a subi un lifting pas des plus réjouissants. Là où les moutures précédentes proposaient un nombre ahurissant de morceaux jouables via un abonnement nommé Just Dance Unlimited (plus de 500 morceaux tout de même), ce service, désormais nommé Just Dance + en propose bien moins. Quelqu’un possédant Just Dance 2022 (et l’abonnement Just Dance Unlimited) aura donc, à ce jour, plus de morceaux sur lesquels se déhancher qu’une personne ayant opté pour la version la plus récente. Les morceaux arrivant au compte-gouttes chaque semaine, il faudra prendre son mal en patience pour espérer danser sur Rain on Me ou Boombayah sans avoir à lancer une version antérieure. Une hérésie quand on sait que depuis plusieurs années, un nouveau Just Dance était l’occasion d’avoir un catalogue de plus en plus fourni . Histoire de bien enfoncer le clou, les services n’ayant pas les même noms, les personnes abonnées à Just Dance Unlimited devront repasser à la caisse pour bénéficier de Just Dance +. Et repartir de zéro concernant les scores, qui passent à la trappe. Un concept novateur à l’époque où le cloud est devenu monnaie courante.

Just Dance 2023 Edition n’est pas un mauvais jeu. Pris tel qu’il est, le jeu est même très bon. La playlist est variée et superbement mise en scène. Les morceaux inédits à cette version sont même très bons et le sens du détail force le respect. Certes, la reconnaissance des mouvements n’est pas aussi pointue qu’avec une caméra, mais le fun est instantané. Cependant, à l’heure du tout connecté (même le jeu en version physique contient un code de téléchargement malgré la présence d’un port cartouche, c’est dire), difficile de ne pas tirer la tronche face à cet abonnement nouvelle génération bien moins alléchant. La révolution espérée tient plus du pétard mouillé que du feu d’artifice.

Un nouveau jeu moins fourni en contenu que son prédécesseur,
un concept novateur
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La GameCube a 20 ans

Voilà maintenant 20 ans que la GameCube est sortie en Europe. J’ai beau avoir de nouveau décoloré mes cheveux, j’ai senti un cheveu blanc pousser en écrivant cela. Cette console est, incontestablement, l’une de mes favorites tant les jeux cultes à mes yeux y sont nombreux. Et oui, je dis la GameCube, tout comme je dis la Game Boy.

3 mai 2002. J’étais encore au collège. Ce jour-là était celui où la GameCube (GC pour les intimes) serait enfin mienne. Mes parents avaient réservé la console à Auchan (je m’en souviens encore) avec une seconde manette (je jouais souvent avec mon frère) ainsi que Luigi’s Mansion et Wave Race: Blue Storm. Super Smash Bros. Melee avait été reporté de trois semaines peu avant la sortie de la console. Mais avant que l’on aille récupérer la console, il fallait aller en cours ! Par chance, cette semaine là était la semaine banalisée. Nous n’avions alors pas vraiment cours car nous faisons des activités extrascolaire. Ce vendredi 3 mai 2002, nous étions allés au cinéma voir Panic Room. Un film plutôt réussi, que je vous recommande (il me semble l’avoir vu sur Netflix). Si j’avais hâte que la journée se termine, elle me semblait moins interminable de par les activités bien plus amusantes que réviser je ne sais quel théorème.

La console en notre possession, la toute première mise en route était marquante. Le logo de la console qui s’affiche avant chaque jeu, la prise en main de la manette si particulière, que de souvenirs. Nous étions, mon frère et moi, bluffés par la prouesse graphique de Luigi’s Mansion. Le souci des détails avec les jeux de lumière, les rideaux qui bougeaient, rien n’était laissé au hasard pour que la sensation du gap technique avec la Nintendo 64 se ressente. Même si ce moment était moins marquant que lors de l’allumage de la Nintendo 64, il n’en reste pas moins fort.

Ma collection GC

Si la console n’a pas eu le succès mérité, il n’empêche que j’ai passé des heures à ne plus savoir qu’en faire sur cette machine. Et puisqu’elle souffle ses 20 bougies, voici, sans ordre précis, tout autant de jeux qui en font une machine d’exception :

Luigi’s Mansion, Super Smash Bros. Melee, The Legend of Zelda: The Wind Waker, Super Monkey Ball, Baten Kaitos : Les Ailes éternelles et l’Océan perdu, Skies of Arcadia Legends, Resident Evil 4, Animal Crossing, Donkey Konga 2, Kirby Air Ride, Mario Party 6, Paper Mario : La Porte Millénaire, Wario Ware Inc. Mega Party Game$, Sonic Adventure 2 Battle, Metal Gear Solid: The Twin Snakes, Pokémon Colosseum, Metroid Prime, Soul Calibur II, Eternal Darkness: Sanity’s Requiem et Pikmin 2.

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(Avis) Super Mario 3D World + Bowser’s Fury

Super Mario 3D World est de retour sur Switch. Après une version Wii U passée quasiment inaperçue auprès du grand public, cette ressortie sur la console transportable de Nintendo s’accompagne d’un Bowser’s Fury pour inciter (avec succès) un nouveau passage en caisse. Deux jeux pour le prix d’un, un bien beau cadeau que nous fait Mario pour son 35ème anniversaire interminable.

Si les niveaux de Super Mario 3D World se bouclent en l’espace de quelques minutes, le plaisir de jeu n’en reste pas moins plus qu’agréable. Le jeu est ainsi très bien pensé pour être joué n’importe quand, par petites sessions, sans pour autant ne pas avoir avancé dans la complétion du jeu. Il se divise d’ailleurs en plusieurs mondes constitués de plusieurs niveaux. Eau, neige, feu et j’en passe, on reste en terrain plus que connu ici. Comme les New Super Mario Bros., le jeu est jouable jusqu’à quatre, en local comme en ligne. C’est un peu la foire à cause d’une caméra suivant la personne du quatuor qui avancera sans forcément attendre les autres mais l’amusement prend le dessus et c’est le principal. Mario, Luigi, Peach et Toad sont les quatre personnages jouables de base. Chacun a des aptitudes particulières, comme à l’époque de Super Mario Bros. 2. Peach peut par exemple planer dans les airs pendant quelques secondes tandis que Luigi saute plus haut que les autres. Le rythme de jeu est bien plus nerveux que sur Wii U, avec des personnages plus rapides que précédemment. Certains niveau nécessitaient l’usage du Game Pad pour avancer. En mode portable, l’écran tactile de la Switch sera nécessaire, là où, à la manette, il faudra user du gyroscope pour avancer sur certains niveaux. Les occasions sont, heureusement, plutôt rares. Les personnes qui découvriront le jeu avec cette mouture Switch seront rapidement conquises, tandis que celles ayant déjà fait le jeu il y a quelques années ne bouderont pas leur plaisir de le refaire dans une version bien plus fluide et agréable à prendre en main. Les heures de jeu seront nombreuses et le challenge plutôt présent pour qui veut les 100 %. Le seul défaut du titre est au final d’être un pot pourri des précédents épisodes. La principale particularité de cet opus se résume au costume de chat, mignon tout plein certes mais à des kilomètres des innovations apportées par d’autres épisodes principaux de la franchise.

La nouveauté est en revanche totale pour Bowser’s Fury. Exit les déplacement sur une carte pour aller d’un niveau à l’autre, ici, la zone de jeu est ouverte avec des missions à tour de bras. Comme son nom l’indique, Bowser est furax. C’est accompagné de Bowser Jr. qu’il faudra le ramener à la raison. Pas de princesse à sauver, ça fait du bien. Plusieurs îles sont dispersées un peu partout et il est possible de les faire dans l’ordre désiré. Le but est de retrouver des astres félins (l’équivalent des étoiles dans Super Mario 64) en accomplissant différentes tâches. Collecter des pièces bleues, éliminer un nombre d’ennemis dans une zone délimitée, retrouver des chats égarés et j’en passe, les objectifs sont malheureusement aussi variés que répétitifs. De temps en temps, Bowser viendra vous provoquer en duel. Crachant alors des flammes de partout et faisant tomber du ciel des blocs de pierre, il sera alors une véritable menace. On ressent un peu la même chose que lors de la première rencontre avec Bowser dans Super Mario 64, les années en plus. Il sera possible de se transformer en Super Mario Chat pour l’affronter dans un combat manquant toutefois de punch, à l’inverse du thème musical très rock’n’roll. La caméra a parfois du mal à suivre l’action, Mario occupant alors une bonne partie de l’écran. Les bémols ne s’arrêtent pas là car cette accumulation d’actions à l’écran entraînent de nombreux ralentissements, rendant la chose aussi vite impressionnante qu’enquiquinante.

Si Super Mario 3D World est on ne peut plus classique, Bowser’s Fury ressemble à une extension de Super Mario Odyssey où les objectifs se ressemblent tous. L’ensemble a cependant le mérite de vouloir proposer quelque chose de tout nouveau tout beau, chose plutôt rare ces temps-ci chez Nintendo, grand adepte des versions Deluxe de leurs titres Wii(U) voire 3DS. Les deux jeux sont en tout cas des indispensables de la machine, encore plus pour qui découvrirait le premier.

Super Mario 3D World + Bowser’s Fury est un incontournable de la Switch, que vous l’ayez déjà fait sur Wii U ou pas (et puis le costume de chat quoi !)

Super Mario 3D World + Bowser’s Fury est disponible sur Switch depuis le 12 février 2021. Le jeu est également disponible sur Wii U, sans le mode Bowser’s Fury.

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It’s-a-Me, New Switch

Quand Nintendo a dévoilé la Switch pour les 35 ans de Mario, je savais qu’elle serait mienne. À l’inverse des Switch sorties jusqu’à présent, la console n’est pas toute noire mais rouge, dock compris. Oui , je sais, il ne m’en faut pas beaucoup. La « contrepartie » dans tout ça est que la plupart des Joy-Con ne seront pas du meilleur effet avec ce modèle. J’ai des Joy-Con jaune et violet et ils ne matcheront pas aussi bien que sur la Switch classique. Les Joy-Con fournis avec la console sont heureusement tout rouge. À noter qu’ils sont plus vifs que les rouges néon vendus dans le commerce et moins rouge ketchup que ceux qui étaient fournis dans le pack comprenant la console et Super Mario Odyssey.

Le rouge version 2021 n’a pas la même teinte que la cuvée 2017

Le transfert des données ne s’est pas fait sans difficulté. Il a d’abord fallu que je transfère mon profil d’une console à l’autre pour ensuite télécharger de nouveau les jeux sur la nouvelle Switch. Pour Animal Crossing, le téléchargement d’un programme nommé Transfert de l’île était indispensable. Je ne vous raconte pas la tête que j’avais quand j’ai lancé le jeu sur ma nouvelle Switch avant d’avoir installé le logiciel salvateur et que j’ai eu droit à l’intro du jeu. On aurait pu me ramasser à la petite cuillère rien qu’à l’idée d’avoir vu s’envoler des centaines d’heures de jeu. Au final, après avoir fait les choses dans l’ordre, tout a pu être récupéré avant de restaurer mon ancienne console en vue qu’elle fasse le bonheur d’un ami (Cédric, si tu me lis, c’est de toi que je parle).

Une semaine que cette Switch édition Super Mario Bros. est mienne et j’en suis vraiment satisfait. La console, toute de rouge vêtue, est du meilleur effet. Tout comme celle que je possédais, ce sont des milliers d’heures de jeu qui m’attendent dessus. Si The Legend of Zelda: Breath of the Wild (qui, si vous suivez l’actu de Gamekult, est en finale contre Bloodborne au titre du jeu de la génération 2013-2020) était le premier lancé quand j’ai eu mon ancienne Switch, c’est Super Mario 3D World + Bowser’s Fury qui ouvre le bal avec celle-ci.

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(Avis) Fort Boyard

Alors que Cyberpunk 2077 est enfin disponible après moult reports, de mon côté, j’ai joué à Fort Boyard. Les deux jeux n’ont pas les mêmes ambitions, clairement, et j’ose espérer que le second n’a pas eu la prétention de valoir quelque chose. Une promo du titre sur le Nintendo eShop m’a fait passer à la caisse malgré les avis négatifs le concernant. Pour moins cher qu’un McFlurry avec nappage, j’y ai vu là l’occasion de voir cela par moi-même. Spoiler alert : c’est encore pire que ce que je pensais.

Les quatre zigotos jouables ont le charisme d’une huître

Jouable à 4 pour souffrir en groupe, Fort Boyard reprend le principe de l’émission du même nom que j’adorais tant quand j’étais enfant. Les épreuves sont des minis-jeux dans la veine de Mario Party, sans le côté fun propice au genre. Chacune d’entre elles durent une minute en moyenne et sont entrecoupées de temps de chargement durant presque aussi longtemps. Cet écran noir avec la même musique qui tourne en boucle est le moment idéal pour se demander comment les développeurs ont jugé bon de sortir le jeu en l’état. Les contrôles ne sont pas intuitifs, les animations d’une autre époque, le doublage grotesque et la modélisation des personnages est banale au possible. Les seules bonnes choses de ce machin se résument au thème principal de l’émission que l’on entend parfois et le fort qui est reconnaissable. Encore heureux, j’ai envie de dire.

Il m’est arrivé de jouer à des mauvais jeux mais Fort Boyard en impose sur le sujet. Avec un intérêt proche du néant malgré les bonnes idées que le concept peut proposer, le jeu peine à être intéressant sur tout ses aspects. Les aficionados du programme sont au Une nouvelle édition a même eu l’audace de voir le jour mais ne vous laissez pas avoir par le joli minois d’Olivier Minne sur la jaquette, ce n’est que de la poudre au yeux.

Même à 2,99 € en promo sur l’eShop, prenez un McFlurry, ce sera plus rentable

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J’ai enfin essayé  Arcade

Le service de jeu via un abonnement proposé par Apple a beau avoir été lancé il y a plus d’un an, je n’y avais pas encore goûté. La raison était simple : j’ai du mal avec les contrôles tactiles. La prise en charge des manettes PS4 et Xbox One est possible mais je ne voulais pas spécialement jouer sur un petit écran. Ayant (r)acheté une  TV la semaine dernière pour regrouper tout les services télévisés sur un seul et même appareil, j’y ai alors vu une occasion pour profiter de l’offre d’essai de trois mois au Game Pass de la firme fruitée.

L’interface du service ne dépaysera personne car c’est depuis l’App Store via la rubrique Arcade que les jeux seront disponibles au téléchargement. On peut pester contre l’impossibilité de retirer la rubrique si l’on n’est pas abonné(e) à la chose. Apple oblige, certaines choses si simples à mettre en place semblent relever du tour de force. On va y voir là une volonté de faire essayer le service au plus grand nombre. Et à juste titre car les jeux réunis dans cette section sont exemptés de publicités et d’achats intégrés. Le bonheur.

Le nombre de jeux que j’ai essayé pour le moment se comptent, littéralement, sur les doigts d’une main. What The Golf?, Sayonara Wild Hearts*, Chu Chu Rocket Universe, Marble It Up: Mayhem! et Rayman Mini pour ne pas les citer. Si les trois derniers sont des suites de jeux que j’ai déjà pu faire, la découverte était totale pour les deux premiers. Et je dois dire qu’ils sont d’excellents panneaux publicitaires pour chanter les louanges du service. Frais, captivants, atypiques et j’en passe, je ne peux que vous les recommander. Le premier me fait beaucoup rire de par son absurdité. Le second m’a mis une claque. Je l’ai lancé pour voir ce que ça donnait et je l’ai quitté après avoir vu le générique de fin. Seulement une heure s’était écoulée entre temps mais c’était bien plus fou qu’une vingtaine d’heures passées sur un autre jeu (Paper Mario: The Origami King au hasard).

 Arcade, c’est en fait l’Apple Store mais qu’avec des jeux niveau interface

La prise en main avec la DualShock 4 gomme le principal reproche que je peux faire aux jeux mobiles. Je suis étonné de voir que la manette répond sans broncher quel que soit le jeu lancé. Le bouton X permet de valider les actions, comme sur PS4, là où le O permet de revenir en arrière. Il suffirait d’allumer la précédent PlayStation en date sans jeu dedans pour laisser penser que c’est elle qui est en train de faire tourner le jeu.

Je joue les hommes sandwich pour SWH : jouez-y !

Après quelques jours passés sur  Arcade, je dois dire être agréablement surpris. Je m’attendais à des jeux plutôt simplistes et c’est tout le contraire. Une centaine de jeux sont disponibles actuellement et il y en a pour tout les goûts. Je ne sais pas encore si je conserverais l’abonnement une fois l’offre d’essai expirée. Je n’exclus pas cela si les jeux mis en ligne prochainement seront du même acabit que les deux cités plus haut. Je pense que ce que je recherche avec ce service, ce sont des jeux sortant de l’ordinaire. Je n’ai pas spécialement envie du jeu de grande envergure avec son scénario s’étalant sur des heures à ne plus avoir qu’en faire. Quelque chose de concis, fun et qui donne le sourire. On en a bien besoin en ce moment.

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(Avis) Super Mario Bros. 35

Nintendo l’avait annoncé il y a quelques semaines : Mario n’échappera pas à sa déclinaison en battle royale. Si Tetris 99 pouvait laisser sceptique, il s’avère que la sauce a bien pris. Cette déclinaison du genre pour les 35 ans du plombier italien le plus célèbre de la planète est alors l’occasion de retourner au Royaume Champignon.

Parcourir différents niveaux de Super Mario Bros. en même temps que 34 autres personnes à l’autre bout du monde pour espérer être faire un Top 1, voici le but, simple et efficace, du jeu. Là où ça se corse, c’est que les ennemis éliminés par les autres vont venir s’incruster dans la partie. Fort heureusement, la chose est réciproque. Il est possible, tout comme dans Tetris 99, de sélectionner les adversaires de son choix pour leur envoyer des malus . Il est possible de s’en prendre à ceux qui vous ont dans le viseur ou qui sont déjà mal en point par exemple. Les parties sont alors complètement loufoques avec des Bowser dans les niveaux aquatiques ou des plantes piranhas tout les 2 mètres. Chaque ennemi éliminé ajoute quelques secondes au chronomètre pour éviter le game over, pour peu qu’il ne soit pas causé par une chute. Les déplacements sont en effet assez rigides et la gestion des sauts n’est pas des plus aisées. Rien qui ne vient entacher le plaisir de jeu toutefois.

Si les parties se suivent et ne ressemblent pas forcément, le jeu montre assez vite ses limites. La tension qu’il y a dans Tetris 99 est ici complètement absente. Lorsque les joueurs encore en lice se comptent sur les doigts d’une main, la partie peut durer encore plus longtemps que lorsqu’il y avait tout le monde. En accumulant des pièces, il est possible de bénéficier d’un objet bonus comme le champignon ou la fleur de feu. Il est dommage que ces objets ne soient pas alors inutilisables au fur et à mesure qu’il faille désigner un(e) gagnant(e).

Super Mario Bros. 35 est sympathique sans réinventer le genre. Les parties sont rythmées mais parfois interminables. Les malus envoyés comme reçus semblent anecdotiques et la fin de partie est le plus souvent causée par un saut raté que par un ennemi. Néanmoins, l’envie de finir à la première place est bien là et la formule fonctionne sans crier au génie. Dans un tout autre style, Tetris 99 fait bien mieux le job.

Malgré ses défauts, les parties s’enchaînent. Il ne peut en rester qu’un !

Super Mario Bros. 35 est disponible en exclusivité sur Nintendo Switch depuis le 1er octobre 2020 pour les abonnés au Nintendo Switch Online. Le jeu ne sera plus jouable après le 31 mars 2021 pour des raisons que seules Nintendo connaît.

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La guéguerre des consoles

Dans deux mois jour pour jour, Microsoft lancera les hostilités de la prochaine génération de consoles avec la Xbox Series S et la Xbox Series X. Sony ne sera pas en reste avec la PlayStation 5 sa déclinaison sans lecteur disque. Si Microsoft a annoncé la date du 10 novembre pour un prix de 499 € pour le modèle haut de gamme, Sony n’a pas encore donné d’infos quant à une date de sortie concrète ainsi que les tarifs pour accéder au jeu vidéo de demain.

Et faisant cavalier seul, il y a Nintendo. Leurs jeux ne sont plus des foudres de guerre sur le plan technique par rapport à la concurrence mais sont des valeurs sûres dans leur genre. La Switch fait son job comme aucune autre console actuellement et il n’est donc pas surprenant que mes yeux soient davantage intéressés par Super Mario 3D All Stars (une compilation regroupant Super Mario 64, Super Mario Sunshine et Super Mario Galaxy) que sur des titres ayant pour principal argument le nombre d’images par secondes, la résolution et j’en passe (j’extrapole, je sais).

Crédit : Rachid Lotf

Mon rapport aux jeux vidéo a évolué au fil des années. J’ai eu ma période durant laquelle je voulais en prendre plein les yeux (j’avais même revendu ma Wii tellement je ne supportais pas ses graphismes d’une autre époque). Aujourd’hui, les jeux mis en avant sont le plus souvent des open world avec un million de choses à faire ou bien des FPS saupoudrés de battle royale. C’est très joli à regarder mais je ne m’amuse pas manette en main. C’est un peu au retour aux sources que j’ai fait avec le plaisir du jeu en solitaire tout comme à plusieurs en local (sans aucune métaphore interdite aux -18 derrière). Les sempiternels Animal Crossing, Super Mario, Mario Kart ou Pokémon parviennent à perdurer cette passion que j’ai depuis près de 30 ans maintenant. Je me souviens de l’excitation procurée par l’annonce des nouvelles consoles il y a plusieurs années de ça. Les premières vidéos qui étaient balancées lors d’une conférence à l’E3, les applaudissements à foison, la surprise était totale. L’annonce des prochaines consoles de Microsoft s’est faite sans qu’ils le veuillent, l’info ayant fuitée. Même cette magie a disparu mais c’est moi qui ai grandi également (première nouvelle).

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(Avis) Phoenix Wright: Ace Attorney Trilogy

Un jeu dans lequel on joue un avocat de la défense ne vend clairement pas du rêve dit comme ça. C’est ce que je m’étais dit lorsque le tout premier Phoenix Wright: Ace Attorney est sorti sur DS en 2006 (ça ne rajeunit personne). Il ne faut pourtant pas se fier aux apparences car le jeu est une référence dans son genre et voici quelques preuves irréfutables sur le sujet.

Vous êtes Phoenix Wright, avocat débutant. Votre but : prouver par A + B que la personne accusée du pire n’a rien à se reprocher. Pour parvenir à cela, il vous faudra alors discuter avec les témoins puis examiner les lieux pour réunir des preuves avant le grand oral. Dans les phases de discussions, le jeu est ce que l’on appelle un visual novel. Ce genre de jeu consiste à suivre les pérégrinations du personnage que l’on incarne à travers des lignes de texte à n’en plus finir. Ça peut effrayer de prime abord mais lorsque le scénario est captivant, c’est du bonheur en barre. Les enquêtes sont tellement bien écrites que c’est un véritable plaisir d’y jouer. Et puis fort heureusement, les jeux vidéo ne se résument pas qu’à des jeux nécessitant d’être le seul survivant. La traduction française est de qualité et les jeux de mots ne manquent pas. Les personnages sont attachants et disposent d’animations et de mimiques qui font sourire. Les phases d’exploration consistent à fouiller les lieux pour trouver des indices en rapport avec l’affaire en cours. Chaque pièce à conviction a son importance et certaines d’entre elles devront examinées sous toutes les coutures.

Les jeux de mots ne manquent pas d’humour

La dernière phase de chaque affaire se joue au tribunal. Présenter les preuves au bon moment pour contredire les propos de la personne à la barre est indispensable pour espérer avancer. Et c’est justement ce qui peut être frustrant à certains moments. Le jeu est sur des rails concernant son déroulement et il n’est pas possible de dégainer une preuve avant qu’elle ne doive l’être. Idem pour les discussions qui se déverrouillent pour certaines d’entre elles qu’après avoir fait telle ou telle action. La logique n’excuse pas tout et pour une simulation de barreau, il est dommage d’être condamné à suivre une ligne directrice. Le chemin sur rail imposé par le jeu en vaut toutefois la peine.

Phoenix Wright: Ace Attorney Trilogy est un jeu à part mais prenant au possible pour peu de ne pas être hermétique aux jeux où les dialogues sont nombreux. Avec une dizaine d’enquêtes au compteur, cette compilation des trois premiers opus de la saga est le meilleur moyen d’y jouer à moindre coût. Si vous avez déjà fait les versions DS tout comme moi à l’époque, le jeu vaut tout de même un nouveau passage en caisse. Idéalement lorsque le jeu est en promo. Si vous n’y avez jamais joué et/ou que vous souhaitez sortir de votre zone de confort vidéoludique, attendez tout de même que le jeu soit bradé pour un potentiel bon nombre d’heures captivantes.

Phoenix Wright: Ace Attorney Trilogy est disponible sur PC, PS4, Switch et Xbox One depuis le 9 avril 2019