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(Avis) Just Dance 2023 Edition

Comme chaque année depuis un bon moment maintenant, Ubisoft propose une nouvelle version de Just Dance. Comme les épisodes précédant cette édition 2023, le principe reste le même : reproduire, autant que faire se peut, la chorégraphie effectuée à l’écran. L’essentiel étant de s’amuser, les personnes jouant sur Switch seront en terrain connu avec une reconnaissance des mouvements approximative. En revanche, côté Xbox, c’est la douche froide : exit Kinect, le jeu n’étant disponible que sur les Xbox Series S/X. Côté PlayStation, seule la PS5 a droit à ce Just Dance. C’est dommage de se priver d’un parc de consoles bien installé. Faute de caméra pour les consoles de Microsoft et Sony, c’est donc avec son smartphone en main que les chorégraphies devront se faire. Avec tout ce que cela peut impliquer comme accident pour son téléphone.

Si les épisodes se ressemblaient beaucoup ces derniers temps, cet opus a pour volonté de démarrer un tout nouveau cycle. Que ce soit dans l’interface ou les modes de jeu, l’ensemble est plus soigné qu’auparavant. Les différentes maps sont très bien réalisés et sont un vrai plaisir pour les yeux. Mention spéciale à Million Dollar Baby d’Ava Max, bluffante. La playlist justement, parlons-en. Elle ravira les aficionados de pop. Entre Physical de Dua Lipa, Toxic de Britney Spears ou Magic de Kylie Minogue, il y a peu de chance que les morceaux n’aient pas été au moins entendus une fois. La K-Pop est également bien représentée avec Dynamite de BTS ou Wannabe du groupe ITZY. Vous pouvez retrouver l’intégralité de la playlist en cliquant ici.

Just Dance 2023 Edition aurait pu être le même que ceux d’avant mais en mieux. Cependant, si des changements ont eu lieu concernant l’interface, cela s’est fait au détriment d’autres choses. En effet, exit le mode World Dance Floor, qui permettait d’affronter n’importe qui de par le monde sur différents morceaux. Le jeu propose désormais un mode entre amis mais est bien plus limité car six personnes au maximum peuvent jouer simultanément, contre plus d’une centaine pour l’ancien mode de jeu en ligne.

Mais le défaut essentiel de cette édition 2023 reste incontestablement le contenu additionnel qui a subi un lifting pas des plus réjouissants. Là où les moutures précédentes proposaient un nombre ahurissant de morceaux jouables via un abonnement nommé Just Dance Unlimited (plus de 500 morceaux tout de même), ce service, désormais nommé Just Dance + en propose bien moins. Quelqu’un possédant Just Dance 2022 (et l’abonnement Just Dance Unlimited) aura donc, à ce jour, plus de morceaux sur lesquels se déhancher qu’une personne ayant opté pour la version la plus récente. Les morceaux arrivant au compte-gouttes chaque semaine, il faudra prendre son mal en patience pour espérer danser sur Rain on Me ou Boombayah sans avoir à lancer une version antérieure. Une hérésie quand on sait que depuis plusieurs années, un nouveau Just Dance était l’occasion d’avoir un catalogue de plus en plus fourni . Histoire de bien enfoncer le clou, les services n’ayant pas les même noms, les personnes abonnées à Just Dance Unlimited devront repasser à la caisse pour bénéficier de Just Dance +. Et repartir de zéro concernant les scores, qui passent à la trappe. Un concept novateur à l’époque où le cloud est devenu monnaie courante.

Just Dance 2023 Edition n’est pas un mauvais jeu. Pris tel qu’il est, le jeu est même très bon. La playlist est variée et superbement mise en scène. Les morceaux inédits à cette version sont même très bons et le sens du détail force le respect. Certes, la reconnaissance des mouvements n’est pas aussi pointue qu’avec une caméra, mais le fun est instantané. Cependant, à l’heure du tout connecté (même le jeu en version physique contient un code de téléchargement malgré la présence d’un port cartouche, c’est dire), difficile de ne pas tirer la tronche face à cet abonnement nouvelle génération bien moins alléchant. La révolution espérée tient plus du pétard mouillé que du feu d’artifice.

Un nouveau jeu moins fourni en contenu que son prédécesseur,
un concept novateur
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Des chiffres et des lettres

Sous ce titre sans aucun rapport avec l’émission télévisée du même nom, j’avais envie d’écrire quelque chose car cela faisait un bout de temps que je n’avais pas pris le temps de le faire. Le principe est simple : un chiffre sera écrit en gras et correspondra à quelque chose me concernant. C’est parti !

3 : le nombre de fois que j’ai vu Angèle en concert en 2022. Plus précisément à Nice, Toulon et Paris. Pas un jour ne s’est écoulé sans que sa voix ne résonne dans l’appartement, au grand détriment de mon copain, qui a l’impression d’être allé en Belgique tant il a pu entendre Bruxelles je t’aime. Si l’adage « jamais trois sans quatre » n’existe pas, j’ai toutefois envie de le mettre en pratique en retournant la voir sur scène cet été, dans le cadre d’un festival.

7 : j’ai sept concerts (pour le moment) prévus cette année. Ils auront lieu entre mars et novembre. Jenifer et Mylène Farmer seront les deux artistes que je verrai pour la toute première fois parmi ceux qui me feront me déplacer entre Nice, Marseille et Paris.

11 : j’ai travaillé durant autant d’années dans la même boîte avant d’avoir envie de voguer vers d’autres horizons. J’avais envie de mettre les voiles bien plus tôt mais le confinement et le télétravail avaient mis en pause cette volonté. Cela fait quelques mois que je ne travaille plus et c’est une sensation particulière de ne plus avoir la même routine du jour au lendemain. Actuellement, je suis en train de faire une réorientation professionnelle. Je ne sais pas encore précisément ce que je veux faire. Ce qui est certain, c’est que je ne veux plus travailler dans la téléphonie à Monaco. Comme l’a dit la personne qui s’est chargée de me recevoir lorsque je suis allé à mon premier rendez-vous Pôle Emploi, c’est déjà la moitié du travail.

29 : sans les centimes, c’est le montant que Basic Fit me prélève toutes les quatre semaines. Car oui, ça y est, je me suis inscrit à la salle ! Des années que j’en avais envie mais que je n’osais pas franchir le pas et que je n’avais pas envie d’y aller avant ou après le boulot. Ne travaillant plus actuellement, j’y ai vu l’occasion de m’y rendre. Et je dois dire que cela me fait du bien. Chaque matin, du lundi au vendredi, je fais mes exercices une heure durant. Je me souviens encore de ma première séance : je n’avais tellement pas l’habitude de faire des exercices que je n’y étais pas allé le lendemain tant j’étais courbaturé. Ces passages à la salle me font du bien tant moralement que physiquement. C’est tout bénéf comme disent les jeunes.

50 : il a fallu que j’ai autant de vinyles avant de me dire que ce serait une bonne chose d’avoir une platine pour les écouter. Les encadrer pour les exposer au mur, c’est quelque chose que j’adore, mais pouvoir les utiliser dans le cadre de leur fonction initiale est aussi une bonne chose. Le mois prochain, j’en reçois deux d’Alizée, dont celui d’Une enfant du siècle, qui est, selon mes oreilles, son meilleur album.

53 : voilà le nombre de jours séparant la France de la sortie de Super Mario Bros. le film au cinéma. J’ai tellement hâte ! Les quelques extraits que Nintendo a eu la gentillesse de nous dévoiler donne furieusement envie de voir la version complète.

287 : une nouvelle fois, sans prendre en compte les centimes, c’est le prix de mon billet pour retourner voir Madonna en concert. Avec un prix plus élevé que celui de Mylène et Beyoncé réunies, on ne peut pas dire que cela représente une certaine somme. Cependant, entre la tournée pour ses 40 ans de carrière, et le fait que ça puisse être son ultime tournée, je n’ai pas voulu regarder à la dépense. Et cela fait plus de dix ans que je ne l’ai pas vu sur scène, ça me manque ! Je vais enfin avoir la chance de pouvoir entendre Hung Up en live. En croisant les doigts pour que le titre fasse partie de la setlist, actuellement inconnue.

593 : le nombre d’épisodes d’Ici Tout Commence que j’ai vu actuellement. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai plus de 35 ans que j’apprécie ce type de programme, mais c’est le feuilleton de la ménagère de moins de 50 ans que je regarde assidument.

925 : en ne prenant pas en compte les passages répétés pour tel ou tel film, c’est le nombre de films différents que j’ai vu jusqu’à présent au cinéma depuis que j’ai mon abonnement. Soit depuis plus de dix ans maintenant.

2590 : c’est le nombre de fois que j’ai écouté Angèle. Que ce soit avec mes écouteurs ou pour en faire profiter mon voisinage. Cela ne surprendra personne si je dis qu’elle est l’artiste qui a occupé la première place de mes bilans annuels musicaux en 2022, année durant laquelle pas un jour s’est écoulé sans l’écouter.

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J’ai enfin vu Lady Gaga en concert

Deux ans jour pour jour après sa date initiale, c’est le dimanche 24 juillet 2022 que le Chromatica Ball a enfin eu lieu à Paris. Après un acte manqué suite au report puis l’annulation du Joanne World Tour (sa tournée précédente) en 2016, la hâte de voir Lady Gaga n’a fait que s’accentuer avec le temps. Après être parvenu à trouver une place en Golden Circle, il ne me restait plus qu’à compter les jours avant le début des festivités. Pour que la découverte soit totale, suite à son premier concert à Düsseldorf une semaine avant celui à la capitale, j’ai masqué tout ce qui pouvait concerner le show. Je ne voulais surtout pas connaître la setlist, les outfits et gâcher le plaisir de tout découvrir par mes propres yeux.

Chic en salopette pour assister au concert de l’année

Il devait être 08:00 lorsque je suis arrivé aux abords du Stade de France. J’étais le 99ème Little Monster à être arriver dans ma file d’attente. L’organisation était d’ailleurs un vrai bordel : la file comprenait les personnes en Golden Circle (la pelouse la plus proche de la scène) et ceux en Pelouse Or, située alors derrière la première. Ce n’est que quelques minutes avant l’ouverture des portes que nous avons su comment l’accès dans l’enceinte du stade allait se dérouler.

Avant l’ouverture des portes, il a cependant fallu prendre son mal en patience. Si la matinée s’est bien déroulée grâce à l’absence de soleil, c’était une toute une autre chose une fois arrivé en début d’après-midi. Il faisait tellement chaud que les couvertures de survie étaient indispensables. Je pense même que j’aurais pu tomber dans les pommes. Même combat concernant l’hydratation. Ayant une vessie minuscule, j’ai toujours peur d’avoir envie d’aller aux sanitaires après avoir bu un verre d’eau. L’attente était tellement longue que je ne pouvais rien faire d’autre que boire. De temps en temps, on entendait les répétitions. Cela ne faisait qu’augmenter l’envie que l’attente prenne fin.

Le bracelet s’allumait aux couleurs dominant la scène

Une fois dans le stade, il nous a fallu attendre exactement 21:21 pour que la musique d’ambiance cesse afin de laisser place à Mother Monster. Un point blanc sur un fond noir est apparu sur les écrans géants qui occupaient la scène. Le mélange de ces heures d’attente et celui de savoir que ce moment que j’attendais depuis des années avait lieu m’a alors fait pleurer. J’attendais cet instant depuis tellement longtemps. Bad Romance a retenti dans tout le stade et les 76.000 spectateurs ont repris en cœur le morceau avec elle. C’est ensuite Just Dance suivi de Poker Face qui ont eu les honneurs de faire partie de la setlist (que vous trouverez plus bas). Je ne vais d’ailleurs pas la détailler morceau par morceau mais plus vous donner mon sentiment global sur certains d’entre eux. Pour en revenir au concert, ce trio de tubes constituait l’intro avant les quatre actes (ainsi qu’un acte final) composant le concert.

L’intro terminée, un interlude avec des videos de Gaga était ensuite diffusé sur les écrans géants. J’ai d’ailleurs dû à plusieurs reprises les regarder car les personnes situées devant moi filmaient à tout va. C’était même parfois en regardant sur le smartphone d’une personne devant moi que je savais alors que Lady Gaga était sur scène. La scène justement parlons-en : si l’arrière de celle-ci était surélevée, elle a passé la plupart du temps sur la partie basse, rendant la visibilité réduite pour les personnes ne mesurant pas 2 mètres. L’ambiance était heureusement là et cela ne m’a pas empêché de passer un moment gravé dans ma mémoire.

Alice a ouvert le bal des quatre actes

Chromatica I a résonné dans l’enceinte du stade et Alice a logiquement suivi. Le morceau ouvrant son dernier album en date est l’un de mes préférés. Gaga était sur une plateforme verticale surélevée sur un côté de la scène, ce qui m’a permis de la voir en chair et en os. Un des moments du concert que j’ai préféré.

L’acte suivant a commencé avec Chromatica II puis 911, un des meilleurs morceaux de l’album. En même temps, Chromatica contient peu de mauvais morceaux. Elle a continué à défendre son album sorti en 2020 avec une version raccourcie de Sour Candy. Aucune membre des Blackpink n’était là, aussi bien physiquement que sur les écrans. Idem pour Beyoncé, qui n’était pas là pour le cultissime Telephone. Si jusqu’à présent, Gaga occupait la scène principale, elle est allée au bout d’un deux catwalk pour interpréter LoveGame.

L’acte III était l’occasion pour Gaga de l’ouvrir avec le génial Babylon. Les visuels sur les écrans étaient toute beauté et magnifiaient la qualité du morceau. Durant Free Woman, ses danseurs l’ont habillée d’une tenue rappelant les chanteuses de gospel. Elle a alors été au bout du second catwalk et en est même descendue pour saluer la foule. Entre la fosse pour les personnes en Golden Circle et ceux en Pelouse Or, il y avait suffisamment d’espace pour qu’elle puisse passer au milieu avec ses danseurs, très talentueux. C’est ensuite sur une scène se trouvant à l’autre bout du stade qu’elle est allée. Un piano était disposé sur celle-ci et c’est alors une version bien différente de Born This Way qui nous a été offerte pour ce concert.

Les interludes étaient de toute beauté

L’acte IV était celui dédié au piano. Les écrans proches de la scène étaient alors le seul moyen de pouvoir la voir correctement. Les premières notes de Shallow se sont faites entendre. Et là, les larmes sont revenues. Je trouve ce morceau tellement beau. C’est ensuite I’ll Always Remember Us This Way qu’elle a interprété, toujours au piano et pour rester dans la vibe A Star Is Born. Après nous avoir demandé, en français s’il vous plaît, de chanter avec elle, c’est une version piano voix de The Edge of Glory qui a retenti dans tout le stade. Ces versions revisitées permettent d’avoir de bonnes surprises. Sa voix est puissante.

Rain on Me ou rien vu la posture de Gaga

Après être revenue sur la scène principale, le dernier acte était constitué de Stupid Love et l’à peine connu Rain on Me (sans Ariana Grande, malheureusement), les deux premiers morceaux morceaux ayant servi à promouvoir l’album. Après les avoir entendu pendant depuis deux ans, autant dire que le public les connaissait par cœur.

Hold My Hand du très bon Top Gun: Maverick (aka, à ce jour, le film de l’année, que je vous conseille vivement si vous ne l’avez pas vu) a fait office de rappel. Le concert terminé, Gaga est revenue sur site pour saluer ses petits monstres, avant de repartir et conclure ce concert démentiel.

À l’heure où j’écris ces lignes, je ne m’en suis pas vraiment remis. Je n’arrive pas à réaliser que j’ai enfin vu Lady Gaga. Si ses morceaux tournent en boucle dans mes oreilles depuis ses débuts et que ses performances, aussi bien en live que dans ses clips, sont quelque chose qu’elle fait comme personne, constater cela de mes propres yeux en l’ayant à quelques mètres de moi est tout autre chose. Si je préfère les concerts en salle plutôt que dans des stades, ce Chromatica Ball est le concert en stade que j’ai préféré parmi ceux que j’ai pu faire. L’ambiance générale, les décors, l’énergie qu’elle dégage, rien n’est à jeter. S’il fallait que je chipote, j’aurais bien voulu que Paparazzi, Judas ou Heavy Metal Lover soient de la partie mais je ne vais pas bouder mon plaisir pour autant. Un concert lé-gen-daire.

  • Et ci-dessous, la setlist :
  • Intro : Bad Romance / Poker Face / Just Dance
  • Act I : Chromatica I / Alice / Replay / Monster
  • Act II : 911 / Sour Candy / Telephone / LoveGame
  • Act III : Babylon / Free Woman / Born This Way
  • Act IV : Shallow / Always Remember Us This Way / The Edge of Glory / 1000 Doves / Fun Tonight / Enigma
  • Finale : Stupid Love / Rain on Me / Hold My Hand

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cinéma divers

De l’art de faire son autopromo

Passionné de cinéma depuis plusieurs années maintenant, je faisais partie des personnes qui déguerpissaient de la salle sitôt le générique de fin débuté. Voir des noms qui défilent telle une liste de courses pendant plusieurs minutes, très peu pour moi. Avec tout le respect que j’ai pour les personnes derrière la caméra comme toutes les autres. C’est lorsque je suis allé voir le tout premier Thor en compagnie de mon frère que j’ai compris l’intérêt de rester après la fin du film. Si certains genres de films sont plus susceptibles de proposer une petite scène bonus une fois le générique terminé, j’aime bien désormais rester au bout pour une éventuelle surprise. Et puis, le cinéma doit rester un plaisir donc je peux bien rester quelques minutes à attendre potentiellement pour « rien ».

Dans la mesure où certaines personnes sortent encore de la salle après la fin d’un Marvel alors que c’est connu comme le loup blanc qu’il y a souvent une scène post générique (j’ai appris de mes erreurs), je me suis dit qu’informer les autres sur la présence ou pas d’une scène après le film serait amusant. Voilà pourquoi j’ai créé @onresteoupas, sur Twitter comme sur Insta. J’y recense quotidiennement (sauf le mercredi, jour de ciné oblige) un film en précisant si une scène est présente après le générique.

Nom du film et de la personne derrière la caméra accompagnent l’info sur la présence éventuelle d’une scène post générique

Si ça permet de vouloir donner l’envie à des personnes de rester après un film pour ne pas en perdre une miette, la mission sera réussie.

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jeu vidéo

La GameCube a 20 ans

Voilà maintenant 20 ans que la GameCube est sortie en Europe. J’ai beau avoir de nouveau décoloré mes cheveux, j’ai senti un cheveu blanc pousser en écrivant cela. Cette console est, incontestablement, l’une de mes favorites tant les jeux cultes à mes yeux y sont nombreux. Et oui, je dis la GameCube, tout comme je dis la Game Boy.

3 mai 2002. J’étais encore au collège. Ce jour-là était celui où la GameCube (GC pour les intimes) serait enfin mienne. Mes parents avaient réservé la console à Auchan (je m’en souviens encore) avec une seconde manette (je jouais souvent avec mon frère) ainsi que Luigi’s Mansion et Wave Race: Blue Storm. Super Smash Bros. Melee avait été reporté de trois semaines peu avant la sortie de la console. Mais avant que l’on aille récupérer la console, il fallait aller en cours ! Par chance, cette semaine là était la semaine banalisée. Nous n’avions alors pas vraiment cours car nous faisons des activités extrascolaire. Ce vendredi 3 mai 2002, nous étions allés au cinéma voir Panic Room. Un film plutôt réussi, que je vous recommande (il me semble l’avoir vu sur Netflix). Si j’avais hâte que la journée se termine, elle me semblait moins interminable de par les activités bien plus amusantes que réviser je ne sais quel théorème.

La console en notre possession, la toute première mise en route était marquante. Le logo de la console qui s’affiche avant chaque jeu, la prise en main de la manette si particulière, que de souvenirs. Nous étions, mon frère et moi, bluffés par la prouesse graphique de Luigi’s Mansion. Le souci des détails avec les jeux de lumière, les rideaux qui bougeaient, rien n’était laissé au hasard pour que la sensation du gap technique avec la Nintendo 64 se ressente. Même si ce moment était moins marquant que lors de l’allumage de la Nintendo 64, il n’en reste pas moins fort.

Ma collection GC

Si la console n’a pas eu le succès mérité, il n’empêche que j’ai passé des heures à ne plus savoir qu’en faire sur cette machine. Et puisqu’elle souffle ses 20 bougies, voici, sans ordre précis, tout autant de jeux qui en font une machine d’exception :

Luigi’s Mansion, Super Smash Bros. Melee, The Legend of Zelda: The Wind Waker, Super Monkey Ball, Baten Kaitos : Les Ailes éternelles et l’Océan perdu, Skies of Arcadia Legends, Resident Evil 4, Animal Crossing, Donkey Konga 2, Kirby Air Ride, Mario Party 6, Paper Mario : La Porte Millénaire, Wario Ware Inc. Mega Party Game$, Sonic Adventure 2 Battle, Metal Gear Solid: The Twin Snakes, Pokémon Colosseum, Metroid Prime, Soul Calibur II, Eternal Darkness: Sanity’s Requiem et Pikmin 2.

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36

Comme chaque année à la même date, voici tout autant d’anecdotes à l’intérêt variable me concernant. Bonne lecture !

  1. Je vais me pointer à Paris le jour du concert de Dua Lipa en espérant trouver une place le jour même
  2. Je suis muet comme une carpe lors des conversations groupées
  3. Je ne prends plus de popcorn au cinéma depuis que j’ai fait mes comptes et qu’environ 50 € en même pas un mois sont partis dedans
  4. J’adore les livres issus des faits divers
  5. Mon envie de manger de la viande a totalement disparu
  6. Mon copain m’a dit que j’ai parlé d’Anne Sophie Lapix durant mon sommeil
  7. Je suis en vacances pendant trois semaines depuis hier 17:00 et c’était une nécessité
  8. Je vais refaire une décoloration comme l’été dernier
  9. J’ai envie de tenter la coloration rose pour mes cheveux
  10. Quand je vais au cinéma, j’essaie toujours d’avoir le fauteuil numéro 13 dans les grandes salles car il est face à l’écran
  11. Je pourrais aller jusqu’à Londres pour voir Taylor Swift sur scène
  12. J’ai l’impression d’être une ménagère de moins de 50 ans lorsque je regarde Ici Tout Commence ou The Voice
  13. Je me sens vieux lorsque j’arrive à me réjouir d’avoir à regarder les programmes du point numéro 12 en replay
  14. Je détestais le vin rouge, les avocats ou l’eau gazeuse jusqu’à présent alors que je ne peux plus m’en passer désormais
  15. C’est mon premier anniversaire sans Simba et ça me fait tout bizarre
  16. Je commence à réfléchir à la zone où se situera le tatouage en l’honneur de Simba
  17. Le vert est une couleur que je n’aimais pas porter
  18. Le mois prochain, j’irai voir Le Roi Lion en comédie musicale
  19. J’ai envie de voir une pièce de théâtre
  20. J’ai entretenu ma moustache chez le barbier pour la première fois hier
  21. J’ai envie de passer de nouveau toute une journée à voir des films au cinéma
  22. C’est dans un plus de 400 jours que je verrai Mylène Farmer en concert
  23. J’ai un crush de fou pour Jacob Elordi (Nate dans Euphoria)
  24. Ne plus manger de viande me convient tout à fait
  25. La reprise des concerts me fait tellement plaisir que j’ai envie de rattraper le temps perdu
  26. Je n’ai pas du tout la main verte mais je veux en être vraiment sûr en achetant une nouvelle plante
  27. J’adore regarder des téléfilms
  28. J’ai envie de refaire des makis
  29. Le premier tour des élections présidentielles est dans deux jours et je stresse quant au résultat
  30. Le retour annoncé de la Star Academy me réjouit
  31. Je dors avec mon  Watch pour le suivi de mon sommeil
  32. Je retourne voir The Batman avec un ami car je me suis endormi devant la première fois
  33. Je vais être de nouveau tonton dans quelques semaines
  34. Je verrai enfin Lady Gaga en concert cet été
  35. Je ne mange quasiment plus de chips
  36. J’ai le même âge que le numéro du quai des Orfèvres

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Simba

C’est le 1er mars dernier que Simba est parti. Il avait seulement six ans. Une maladie génétique des reins. Alors qu’il était resté plusieurs jours chez la vétérinaire pour des analyses, il fallait alors que je m’occupe un maximum pour me changer les idées. Ne pas être rentré avec lui après être allé voir la vétérinaire m’avait déjà mis un bon coup au moral. Contre toute attente, travailler me faisait alors du bien. Écouter des gens me parler de leur problème me permettait de penser à autre chose. À la fin d’une semaine qui m’a paru interminable, nous avons pu le récupérer. Si les premiers jours se sont plutôt bien passés, les suivants l’étaient moins. Entre son refus de s’alimenter et l’envie de rester dans son coin les trois quarts de la journée, il n’était plus aussi enjoué qu’avant. J’étais alors dans une sorte de déni. Il était avec nous et c’est tout ce qui comptait à cet instant. Il m’a fallu, très vite, me faire à l’idée qu’une nouvelle consultation était alors urgente.

Peu avant de retourner voir la vétérinaire, alors qu’il était assis sur le lit, je lui ai dit que si c’était la dernière fois qu’il se trouvait à la maison avec moi, j’avais passé des moments inoubliables avec lui. Alors que je le remerciais pour tout, il a commencé à ronronner tout en mettant sa patte sur ma main. A cet instant, je ne voyais plus rien tant j’avais les yeux embués.

Au moment du passage à la clinique vétérinaire, nous avions la possibilité de le maintenir en vie, mais cela aurait impliqué de le placer sous perfusion en le laissant, de nouveau, à la clinique. Il avait déjà été sous perfusion et cela n’avait pas été efficace. Nous pouvions le ramener chez nous. Avant cela, il aurait fallu lui placer une poche dans l’estomac et lui faire des piqûres quotidiennement. La vétérinaire nous a dit que cela ralentirait l’inévitable sans être optimiste quant au fait que cela allongerait son espérance de vie de plusieurs années. La troisième solution consistait à abréger ses souffrances. Mon copain et moi avions imaginé tout les scénarios possibles et nous nous étions mis d’accord pour ne pas agir égoïstement. J’avais promis à Simba de rester avec lui jusqu’à la fin. J’ai tenu ma promesse. Ce n’était pas du tout facile. Je n’ai jamais autant pleuré.

J’ai été le compagnon de vie de Simba pendant 2432 jours. Si la douleur ne partira jamais et qu’il m’arrive de me mettre à pleurer soudainement, j’arrive, petit à petit, à réussir à sourire en repensant à des moments passés plus joyeux que ses derniers instants. Ses ronronnements continus à tout moment de la journée (quel bonheur pour les oreilles), ses attitudes de roi en allant faire ses besoins dans la baignoire car la litière n’était pas suffisament propre à son goût, ses miaulements proches de mon oreille quand il entendait un client que j’avais au bout du fil me crier dessus, tout cela me manque terriblement. J’avais publié, le lendemain de son départ, un post sur Instagram en sa mémoire. C’était ma manière de commencer mon processus de guérison. Les lignes que vous lisez actuellement sont, elles aussi, ma façon de vouloir avancer, sans l’oublier. En parler me fait paradoxalement du bien.

Avec mon cher et tendre, nous avons commencé à réunir dans une boîte, des photos et des objets qui nous font penser à lui. Elle a déjà un nom qui lui sied parfaitement : la Simbox. On m’a souvent demandé si j’envisageais d’avoir un nouvel animal. Là tout de suite maintenant, la réponse est un non catégorique. Avec le temps, je ne sais pas si mon avis changera. J’ai envisagé de me faire tatouer quelque chose en son honneur. Je voudrais me faire tatouer l’emoji (version iPhone) du lion. Sur la jambe ou le bras gauche, en tout petit, je ne sais pas encore. Moi qui ai peur de la douleur de l’aiguille sur la peau, je me dis qu’elle ne pourra pas être plus forte que celle de la perte de mon animal.

En plus d’avoir rendu nos vies merveilleuses, Simba aura aidé mon copain à sortir de sa dépression et m’aura tenu compagnie durant le télétravail avant de nous faire ses adieux. Nicolas (mon copain) poursuit sa formation professionnelle, et j’ai, depuis une semaine, repris, en partie, le travail en présentiel. Une certaine manière de tourner la page après la lecture d’un livre formidable, que je range alors dans ma bibliothèque des souvenirs impérissables.

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Mon copain et moi avons eu le Covid pour commencer cette nouvelle année. L’histoire ne nous dira pas comment nous avons pu l’avoir, mais toujours est-il que cela nous a cloué au lit pendant plusieurs jours.

Mercredi 5 janvier : c’est avec un mal de crâne de l’autre monde que je me suis réveillé. Dans le doute, j’ai fait un autotest et j’étais tout content de voir celui-ci être négatif. Je reprends alors ma vie en regardant un épisode de de Pokémon puis, peu avant de commencer à travailler, jette de nouveau un œil à l’autotest. J’ai vu flou lorsque celui-ci indiquait un résultat positif.

S’en est alors suivi un test antigénique. J’ai dû le faire à deux reprises car la pharmacienne n’avait pas enfoncé le bitonio suffisamment profondément la première fois. Ma narine droite s’en souvient encore. Après avoir prévenu les personnes que j’ai pu voir ces derniers jours, il s’avère que mon copain et moi sommes les seuls touchés. C’est donc isolés chez nous que nous avons passé nos journées. Moi qui ne supporte pas de traîner au lit ait vite déchanté en me rendant compte que je ne pouvais rien faire d’autre. Ce n’était pas tant l’envie de dormir qui prenait le dessus mais une fatigue assommante donnant envie de faire le moins d’efforts possible.

L’isolement terminé, la première chose que j’ai voulu faire, c’est aller au cinéma. Sortir de chez moi où j’étais enfermé pour faire la même chose mais ailleurs, tout un concept. Moi qui ai l’habitude d’y aller au moins une fois/semaine n’a pas pu le faire durant 10 jours. J’avais un planning de films à voir mais la plupart ont été déprogrammés de l’affiche. C’est Scream version 2022 que nous sommes allés voir. J’ai adoré le film.

Aujourd’hui, je vais mieux. Mon copain aussi. Je devais avoir la troisième injection dans les semaines à venir mais avoir eu le Covid m’exempte d’une nouvelle piqûre. Moi qui n’aime pas des masses les aiguilles, je ne vais pas bouder mon plaisir.

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2021

Une année supplémentaire qui touche à sa fin ! Tout comme l’année précédente, je n’ai pas vu le temps passer. Petit coup dans le rétro (alors que je n’ai pas le permis) sur cette première année où le Covid a fait parler de lui de janvier à décembre.

Tout comme ce virus aux nombreux variants, le télétravail aura été l’une des choses qui aura rythmé cette année. Si je peux aisément comprendre que travailler chez soi puisse ne pas plaire à tout le monde, dans mon cas, c’est tout l’inverse. Ne plus avoir à se lever des heures à l’avance pour se préparer en vue de prendre un train (quand il existe) fait plaisir. Ces 2h/jour gagnées consacrées à aller et venir au boulot est une chose dont je ne me lasserai jamais. C’est indéniablement un gain de temps considérable pour profiter de mes journées dans leur entièreté. J’évite de tomber malade ou de rendre d’autres personnes pas bien, je travaille encore mieux que lorsque je suis sur site : en ce qui me concerne, le télétravail est l’allégorie de joindre l’utile à l’agréable.

Raison numéro 463828 d’aimer le télétravail

Au chapitre des bonnes nouvelles également, mon copain a commencé une formation en vue d’une reconversion professionnelle. La dépression qu’il a faite l’année passée est désormais loin derrière. Ça n’a pas été une partie de plaisir, assurément, pouvoir en parler au passé est on ne peut plus réjouissant. Il est désormais plus apaisé après ces tempêtes au niveau du moral et de l’envie de faire des choses.

Tempête d’ailleurs est l’un des morceaux de Nonante-cinq, le nouvel album d’Angèle que j’écoute en boucle. J’ai d’ailleurs ma place pour la voir en concert dans quelques mois à quelques minutes de chez moi. J’espère que le concert aura lieu car je devais me rendre à la capitale pour le concert d’Oscar Anton la semaine prochaine mais les nouvelles règles sanitaires ont eu raison de l’évènement. Dans un futur pas si proche que ça, ce sera Mylène Farmer que je verrai à deux reprises. Cette année aura été celle des concerts en prévision dans un climat complètement flou. Ce qui a été complètement fou en revanche, c’est que j’ai pu assister au concert de Yelle cet été. Mon seul concert de l’année et pas des moindres tant je m’y suis amusé.

On révise ses cours avant le grand oral dans un peu plus de 500 jours

Je me suis également bien amusé cette année à regarder quotidiennement un Disney•Pixar en début d’année. J’ai levé les yeux au ciel un bon nombre de fois devant la qualité de certains d’entres eux mais j’ai grandement apprécié dans l’ensemble d’en (re)découvrir. Ma collection est désormais complète et je les achète en Blu-Ray au compte goutte à chaque sortie d’un nouveau classique. Niveau collection, je me suis d’ailleurs lancé dans celles des K7 issues des albums récemment sortis. J’ai craqué pour le nouvel album de Billie Eilish ou Lana Del Rey au format cassette audio alors que je n’ai même pas le matériel pour l’écouter. Idem pour les vinyles que je commence à accumuler sans avoir le support les écouter. Enfin bref, comme dirait Céline Dion, on ne change pas.

À propos de Céline, Aline est l’un des nombreux films que j’ai pu voir au cinéma cette année. Il était sympathique sans crier au génie, à l’inverse de Boîte Noire (pour rester dans les films made in France) qui m’a mis une claque à laquelle je ne m’attendais pas. Les blockbusters n’ont pas été en reste niveau sensations fortes avec Dune et Spider-Man: No Way Home qui ne m’ont pas fait regretter d’avoir payé un supplément Dolby.

Et à propos de supplément, nous entrons – déjà – dans la troisième année depuis que le Covid a voulu faire sa star (pour les personnes n’ayant pas la réf). Prenez soin de vous et des bisous de loin.

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Fils à Papa(s), un ouvrage nécessaire

C’est en me rendant à la Fnac pour, ô surprise, venir retirer des commandes, que j’ai eu la bonne surprise de voir que Christophe Beaugrand sera dans cette même enseigne quelques jours plus tard pour y dédicacer son nouveau livre. L’occasion était trop belle pour la laisser passer. J’ai toujours aimé cet animateur (qui porte très bien son nom) depuis qu’il était aux commandes de Secret Story. Son soutien sans faille pour, notamment, Le Refuge (une fondation s’occupant des personnes LGBT ayant été rejetées par leur famille) le rend d’autant plus attachant.

Les Beaugrand Gerin en pleine session de questions/réponses

Son enfance, la découverte de son homosexualité, son mariage avec Ghislain et surtout la merveilleuse histoire de sa paternité, Christophe Beaugrand livre un témoignage tout en pudeur, humour, générosité et émotion et se confie pour la première fois sur son fils, dont la venue au monde a bouleversé sa vie et celle de son mari.

Voici, dans les grandes lignes, un résumé de ce livre passionnant. Les pages se tournent les unes après les autres sans voir le temps qui passe, certains passages sont émouvants comme tout. Si le livre prend le temps de raconter la vie du présentateur de Ninja Warrior de son enfance jusqu’à aujourd’hui, une bonne partie de l’ouvrage explique de manière claire et précise comment se déroule une GPA. Il est certain que je me couche moins bête désormais. Je ne peux que vous conseiller sa lecture afin d’en savoir plus sur la GPA (Gestation Pour Autrui) qui, contrairement aux idées reçues, ne concernent pas que les couples homosexuels et n’est, en aucun cas, un marché de l’enfant.

Lors de la rencontre avec Christophe Beaugrand ainsi que Ghislain Gerin, son mari, cela a été l’occasion de les voir en chair et en os. La sympathie se lit sur leurs visages, ils sont les mêmes qu’à la télé. Plusieurs personnes, de tout âge, étaient venues pour assister à la séance de dédicace. Ils ont pu nous parler du livre ainsi que de leur volonté, via cet ouvrage, d’éveiller les mentalités sur la GPA. Nous avons pu leur poser quelques questions et j’ai alors demandé a avoir le micro afin de savoir combien de temps l’écriture du livre lui avait pris. Lorsqu’est venu le moment de se faire signer son livre, je n’ai pas pu m’empêcher de les remercier pour ce qu’ils font. Rares sont les personnalités publiques autant engagés sur ce sujet si controversé pour des raisons qui me dépassent.

#groupie

En un mot comme en cent : je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre instructif. Ils sont actuellement en séance de dédicace dans plusieurs villes donc n’hésitez pas à aller à leur rencontre si vous le pouvez.