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De l’art de faire son autopromo

Passionné de cinéma depuis plusieurs années maintenant, je faisais partie des personnes qui déguerpissaient de la salle sitôt le générique de fin débuté. Voir des noms qui défilent telle une liste de courses pendant plusieurs minutes, très peu pour moi. Avec tout le respect que j’ai pour les personnes derrière la caméra comme toutes les autres. C’est lorsque je suis allé voir le tout premier Thor en compagnie de mon frère que j’ai compris l’intérêt de rester après la fin du film. Si certains genres de films sont plus susceptibles de proposer une petite scène bonus une fois le générique terminé, j’aime bien désormais rester au bout pour une éventuelle surprise. Et puis, le cinéma doit rester un plaisir donc je peux bien rester quelques minutes à attendre potentiellement pour « rien ».

Dans la mesure où certaines personnes sortent encore de la salle après la fin d’un Marvel alors que c’est connu comme le loup blanc qu’il y a souvent une scène post générique (j’ai appris de mes erreurs), je me suis dit qu’informer les autres sur la présence ou pas d’une scène après le film serait amusant. Voilà pourquoi j’ai créé @onresteoupas, sur Twitter comme sur Insta. J’y recense quotidiennement (sauf le mercredi, jour de ciné oblige) un film en précisant si une scène est présente après le générique.

Nom du film et de la personne derrière la caméra accompagnent l’info sur la présence éventuelle d’une scène post générique

Si ça permet de vouloir donner l’envie à des personnes de rester après un film pour ne pas en perdre une miette, la mission sera réussie.

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10 ans de Pass Ciné

Voilà maintenant 10 ans que j’ai succombé au Pass Ciné. Je m’en souviens encore : alors que le dernier volet de la saga Harry Potter sortait dans quelques jours, j’étais déjà parti pour le voir plus d’une fois. J’aimais bien les voir en VF puis en VOST. La place était à l’époque à 10 € donc l’abonnement me permettait, pour le même prix de voir d’autres films. Et d’autres films, j’en ai vu un paquet. 789 pour être précis.

Puisque c’est le Festival de Cannes en ce moment, je vais décerner quelques prix aux films que j’ai pu voir en salle ces dix dernières années. C’est parti !

Le film qui a inauguré mon abonnement : Hanna
Le film qui m’a mis une claque : Drive
Le film que j’ai vu le plus de fois : Avengers (3 fois)
Le film qui m’a fait quitter la salle tant je m’ennuyais : Les Seigneurs
Le film qui m’a fait pleurer comme une madeleine : 12 Years of Slave
Le film devant lequel je me suis demandé ce que je faisais là : Zero Theorem
Le film qui m’a on ne peut plus surpris : Night Call
Le film qui m’a permis de commencer ma nuit : Independace Day Resurgence
Le film devant lequel il n’y avait que moi dans la salle : Friend Request
Le film dont la déception était à la hauteur de l’attente : Valerian

Depuis que j’ai l’abonnement, j’ai appris à apprécier les films en VOST. Si les séances de ce type se comptaient sur les doigts d’une main au début des années 2010 (j’ai un cheveu blanc qui a poussé en écrivant ceci), elles sont désormais plus nombreuses et pas uniquement lors de la séance nocturne. Le sésame du septième art m’a permis de faire du cinéma un plaisir que j’aime bien faire en solitaire de temps en temps. Aller voir un film sans en avoir vu grand chose au préalable, sortir de sa zone de confort, autant de choses que je peux me permettre de faire sans débourser plus qu’il n’en faut. En un mot comme en cent : le cinéma, c’est essentiel.

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Disney•Pixar, suite et fin (en partie)

Comme je vous en avais parlé précédemment, j’avais décidé de regarder quotidiennement un film d’animation des studios Disney•Pixar. Et c’est donc 126 films (de Blanche-Neige et les sept nains à Soul) que j’ai alors regardé entre le premier jour de l’année et il y a une bonne semaine maintenant. Si je les regardais n’importe quand dans la journée au début de ce marathon, c’est à partir de Winnie l’ourson et l’éfélant (le 79ème film de la liste) que c’est au saut du lit que je regardais un nouveau film d’animation. Ça me rappelait les moments quand j’étais gosse, à prendre mon petit-déjeuner devant un dessin animé.Il n’y a pas si longtemps que ça, cela va de soi.

Je vais probablement enfoncer une porte ouverte mais les suites des grands classiques sont vraiment mauvaises. L’animation se paye le luxe d’être moins bonne que le film dont elle tire son existence et le scénario sert juste de prétexte à de nouvelles aventures. L’enfance de Tarzan dans Tarzan 2 : L’enfance d’un héros par exemple est quelque chose dont on se fiche totalement. Au chapitre des bonnes surprises, les films consacrés à la fée Clochette se sont avérés très agréables à regarder. Et il valait mieux car ce sont tout de même six films qui lui sont dédiés. Idem pour Winnie l’ourson, qui a eu droit à tout autant de films pour tenter de développer son univers. La sauce a moins pris avec les aventures de l’ourson en quête de miel car, attention jeu de mots, c’était mielleux à souhait.

Toy Story 3, Vice-Versa et Coco sont mes trois se payent le luxe d’être mes trois films Disney•Pixar favoris ainsi que, par extension, mes trois Pixar au dessus des autres. Il faut descendre à la septième place pour y trouver mon Disney favori, à savoir Le Roi Lion. Aladdin et Raiponce viennent compléter le podium de mes trois gars sûrs côté productions Disney. Tout en bas de l’échelle, Tarzan 2 : L’enfance d’un Héros, The Wild et Mélodie du Sud ferment le classement. J’ai même fait une liste sur Sens Critique avec l’intégralité des films dans mon ordre de préférence.

126 films et tout autant d’avis divers et variés les concernant. C’est ainsi que 14 films ont obtenu 10/10, là où 6 d’entre eux ont eu 1/10 pour la forme. 7/10 est la note qui ressort le plus souvent avec 27 films l’ayant eu. Ils n’étaient pas mauvais mais ils ne m’ont pas provoqué le petit trémolo dans la gorge comme bon nombre de productions Pixar ont pu me faire ressentir. Toy Story 3 est à ce sujet un maître en la matière. Les Toy Story sont d’ailleurs les seuls films à parvenir à maintenir une qualité constante en quatre épisodes.

Je n’ai pas vu le temps passer. J’ai découvert, des années plus tard, certains films d’animation (Le Bossu de Notre-Dame, Mulan) ou en redécouvrir d’autres pour le meilleur (Kuzco, l’empereur mégalo, Pocahontas : Une légende indienne – Disney adorait rallonger les titres). J’ai en tout cas dans l’ensemble grandement apprécié d’avoir regardé tout les films. Cela faisait un moment que cela me trottait dans la tête. Il faut savoir que cela fait plus de 7 ans que je collectionne les Disney•Pixar. Quitte à le faire, autant les regarder.

Le prochain film qui viendra s’ajouter à cette liste sera Raya et le Dernier Dragon le 4 juin prochain suivi de Luca deux semaines ensuite. Si j’espérais une sortie au cinéma avec la réouverture des salles à compter de mercredi, ce sera en fin de compte exclusivement sur Disney+ qu’ils seront mis en ligne. Je n’aurais pas droit aux bandes-annonces au moins.

Maintenant que je n’ai plus de films à regarder chaque matin, je me suis remis à la série animée Batman de 1992. Un bon prétexte pour manger un bol de Rice Krispies devant la télé de bon matin.

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(Avis) Host

Six amis engagent une medium pour une séance de spiritisme sur Zoom pendant le confinement. Très vite, la situation dégénère quand ils réalisent qu’ils ont laissé entrer un esprit maléfique chez eux.

Les films d’horreur en found footage sont devenus monnaie courante. Host a pour originalité d’avoir été tourné durant le confinement avec chacun des acteurs chez soi, tel qu’on le voit dans le film. Rob Savage, le réalisateur, a alors dirigé son tournage avec son casting à distance. C’est une solution comme une autre (pas le choix en même temps) et l’ensemble a un rendu réussi.

Si l’originalité du tournage du film est là, pour le reste, c’est une autre histoire. Ça ressemble furieusement aux deux Unfriended sortis il y a quelques années en ayant son action ne se passant qu’au travers des écrans et des webcams des personnages. Point de publicité déguisée pour Messenger, Spotifiy, iMessage et tutti quanti, ici, c’est Zoom qui est à l’honneur. Le concept est poussé à son paroxysme avec une intrigue durant autant qu’un appel gratuit sur le service de visioconférence qui a décollé il y a un an déjà. Confinement oblige, le film va même jusqu’à rappeler les gestes barrière à adopter. Ce n’est pas vraiment la première chose à laquelle on pense quand on est à l’article de la mort mais bon, why not.

Le film durant un peu moins d’une heure, il va droit à l’essentiel. Alors qu’un groupe de six amis se retrouvent sur Zoom pour un fameux apéro virtuel (on en a tous fait au moins un depuis l’année dernière), Haley, l’une des protagonistes du film, va inviter une amie à elle dans le salon virtuel pour organiser une séance de spiritisme. Bien évidemment, ça va mal tourner, à tel point qu’une entité démoniaque leur voudra du mal en voulant les éliminer tour à tour. Le rythme est plutôt bien géré et on ne se perd pas en discussions inutiles. Ça ne permet cependant pas de pouvoir s’attacher à eux mais on va mettre ça sur le compte des concessions. Concernant le côté épouvante, les sempiternels jump scares sont là. Ils fonctionnent assez bien mais surviennent à des moments beaucoup trop attendus. Une porte ouverte derrière quelqu’un ou bien des flashs pour éclairer une pièce pour y voir une forme apparaître seront au programme, tout comme d’autres films l’ont fait avant celui-ci. 

Host est, malgré son manque d’originalité  flagrant, un bon divertissement. La session Zoom rappelle les débuts du premier confinement que tout le monde a pu expérimenter malgré soi, le côté spiritisme en moins (j’espère pour vous en tout cas). Sa courte durée permet de ne pas trop s’ennuyer. On reste cependant sur notre faim avec une absence totale d’explication sur le pourquoi du comment quand arrive le générique de fin, très réussi. Une petite dizaine de minutes en plus pour expliquer certaines choses n’aurait pas été du luxe.

Voir un film à travers la caméra de l’ordinateur des personnages du film rend la chose assez immersive malgré un air de déjà vu

Host est disponible sur myCANAL depuis peu

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M comme Mickey (et Marathon)

Comme je vous le disais dans un précédent article, Disney•Pixar et moi c’est une grande histoire amour. Comme toute relation, il y a des hauts (Le Roi Lion, Toy Story 3), des bas (Mélodie du Sud) ou bien des moments où d’absence (je n’ai pas vu la plupart des suites).

Depuis le début de cette nouvelle année où l’on espère que le masque ne sera utilisé que pour se déguiser, je me suis lancé dans le visionnage de ma collection. Pour faire les choses proprement, je les regarde dans l’ordre de parution. Après tout, si je les range dans cet ordre-ci, autant que cela ne soit pas uniquement pour le plaisir de bien faire les choses.

La découverte sera totale pour ce 24ème film des studios Disney

Au moment où j’écris ceci (on est le dimanche 24 janvier et il est 00:29), L’apprentie sorcière sera le film que je regarderai aujourd’hui. Ce sera d’ailleurs la première fois que je le verrai. Il me tarde de revoir Aladdin, de découvrir Mulan et de voir si La ferme se rebelle est si mauvais que ça.

J’en regarde un quotidiennement pour éviter de rusher la chose. J’ai même fait un thread sur le sujet sur Twitter où j’y donne mon avis sur chacun des films tout en y postant des anecdotes apprises via les bonus du film. Si vous voulez un ordre d’idée de ce qui m’attend prochainement, voici la liste des films dans l’ordre de parution.